dimanche 30 septembre 2007

Portugal

Maintenant, je me lance dans le récit du Portugal.
On est parti pour 4 jours : Lundi jusqu'à Jeudi.
Tout commence par une petite heure de bouchon dans Cadiz, histoire de ne pas l'oublier trop vite... Après 4H de voiture dans une ambiance complètement fofolle, on touCHe le Portugal, parce que maintenant, le CH est de rigueur. En fait, le son "s" est remplacé par "ch", bastante raro. On prend un petit itinéraire recommandé par michelin, mais en vérité, c'est un enchainement d'usines, d'entrepôts, etc... Aussi charmant que le boulevard de l'Europe à Brest pour ceux qui connaissent... Et, au bout, le Grall, le Quick du boulevard de l'Europe, Faro, la grande ville du Sud du Portugal, sans grand charme, mais suffisamment pour qu'on se laisse tenter par un petit resto portugais, pas si bon marché que ça au final. Pour Roza, Charlotte et moi, c'était Bacalhau à Braz. Pas mal du tout : un mélange de morue, d'oeuf et de patates. Pour Camille, c'était Porc à la portugaise, très bon aussi. Ensuite, la mission fut de trouver un coin pour dormir, dans la nuit portugaise, avec une carte d'une précision de 1 cm par Km. Alors, on s'est dit qu'un petit champ caillouteux, à coté d'une nationale, ça avait son charme. Après une nuit de vigoureux massages, on se réveille dans un lieu assez envoûtant, où, la nationale fait assez tâche au milieu des oliviers et des collines... Ensuite, comme on adore le boulevard de l'Europe, on est reparti sur la route qui longe la côte, parfaitement hideuse, à la recherche d'une plage. On en trouve une avec peine, encastrée dans des falaises, paraissant parfait pour shooté de la dorade : FIASCO TOTAL. Je ramène une minable dorade qui sera la maigre pitance de la soirée. Maigre mais délicieux. Et cette fois dans un cadre encore plus joli qu'hier, collines eucalyptus and sun. On allait faire un feu (parce que cuisiner une dorade dans le noir, c'est pas le fun), quand on s'est souvenu que le feu dans une forêt d'eucalyptus, au Portugal, c'est pas cool parfois, ça crame. Donc on a passé une soirée autour de quelques cendres...
Cette fois le sol est plus confortable, entonces, la noche era mejor.
Le petit dej' est un peu léger, du coup, on se lance dans un petit riz-confiture Lidl. Mais le problème là-dedans c'est le Lidl, c'est vraiment de la daube.
On poursuit notre périple le long de la cote sud-ouest, qui n'est pas sans rappeler les falaises de Crozon. On passe une petite partie de la journée sur la plage de Carpheim, après avoir fait un véritable rally dans les pistes portugaises pour trouver une plage. Et là, c'est la Great Ocean Road australienne sans la Road : forêts d'eucalyptus et cactus qui se rafraîchissent dans les eaux tumultueuses de l'Atlantique, ça vaut vraiment le coup d'oeil. En tout cas le coin, désert, à l'air de plaire à quelqu'un qui s'est carrément fabriqué un cabanon, ce qui rajoute un certain charme à la plage. On ne dort quand même pas là. On repique vers l'Espagne mais en passant cette fois par la pampa portugaise : superbe. On passe par des petites routes, qui deviennent des pistes, qui deviennent des chemins... Je l'ai assez dis aux filles, c'est très namibien comme paysages : assez aride, avec des reliefs très changeants. Un joli désert humain où l'on peut quand même trouver quelques petits villages très traditionnels. On dort dans un nouveau coin perdu. Les filles ne dorment pas beaucoup, elles refusent d'essayer le matelas d'eucalyptus... Elles sont trop connes...hihihi
Le lendemain, on quitte le Portugal, après un ultime resto, encore très bon, cette fois, c'est une sorte de dorade grillé, délicieux.
Bilan : 
cote sud : naze
cote ouest et centre : top
Salute


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